Une femme s’assoit
elle est nue
Ses formes
dessinent la flamme véritable
Sa force perpétue l’Être
Nue sereine sa peau irisée flotte
Nu
Son regard perce l’infime
Elle sait
La femme nue. Nue.
Toujours nue elle brûle
Première enveloppe
en fumée.
La femme plus nue
Toujours plus nue
frôle l’immortel.
Elle le transmet
Boire à son sein, nu
Nue la femme vit
nue elle s’immole
Ses cendres transportent la sève
rouge.
déposent aux portes l’humanité.
Je n'aime pas tes distances.Que tu voyages.Tu dis que tu veux respirer.Prendre l'air.Apprendre le monde.Mais le voilà.Celui qui sera désormais notre monde.Mon lit.Ton nouveau monde.Ton unique voyage.Ma main,ton nouvel horizon.Ma main,tes menottes.Elle sera douce parfois rude. Elle décide.Elle s'aventure,(Ferme les yeux) comme une caresse ennemie.Toi qu'elle retient,et tes caprices,cloués à ses pulsations.
Main. Doigt. Bouche.Ferme les yeux et voyage.
Tu la mords ? elle te gifle.
Je n'aimais pas quand tu partais.Ton voyage est ici.Sur ce matelas.Ma main est ton voyage Ton unique horizon.Sois sage, elle écoutera tes mots.Ton soupir,son rythme.Jeux, pupilles obéissantes,à toi de marcher dans son sens.Ma main a le pouvoir.Ton regard suppliant tes crachats Ta haine, encore.De haut en bas ma main marque Tes membres.Ils dansent.Tu gigotes. Tu te noies,mais si tu cesses tes jérémiades accueilles ce nouveau monde,tu sauras.
Tu écouteras ton corps, contre qui ma main joue.Regarde-la dans les yeux.Tes liens peuvent facilement se défaire Si tu acceptes l'évidence.
Alors tu cèderas ton corps à cette main,Ma main,experte.Celle du voyage.
Sans fin.