Pssst !
Ça tintamarre en sorte de rires Épuisés. Et puis ça siffle. Tout le temps, Rien n'est jamais fini A l'heure préméditée.
Brocante
A l'ouverture du coffre, ils en sortirent Les uns après les autres. D'abord une armoire, petite et bigarrée. Dans les verts azurés, mais loin du turquoise. A deux pas, sortis du cadre, Un chameau. Fier de son sphinx. Qu'il écrivait d'ailleurs avec un y.
Quand dira-t-on
Quand dira-t-on, Vive la vie Quand les pleurs enfantins célèbreront En grande pompe et cantique L'incandescente sagesse Quand dira-t-on merci Aux grasses, matinées cathodiques Préférer les vents, préférer l'envol du quand dira-t-on Osera-t-on l'Hosanna? Hosanna! Quand les répercussions finiront enluminées Des tendres auréoles au ton suave Quand dira-t-on ça m'excite La patience d'espérer l'autre rive fleurissante Sous les draps sans frontière Quand dira-t-on aux chiens La cou
A toi, la patience
Laisser s'entrefiler les jours En attendant les nuits Folles et émouvantes. Folles et grisantes nuits Les amants éperdus envahissent Le Bosphore, cette étendue Virgicide amour des aléas heureux Laisser briser les jolis rapts Celles des frayeurs assassines Celles de quand reviendras-tu? Une peur sereine envahie de patiences Laisser vivre, ainsi soit-il Vivre à y laisser les fils de Celui qui commande A nos rythmes, se laisser vivre Et aimer la patience.